L’axe valorisation vise à accroître les interactions entre académiques et parties prenantes, en vue
(1) de formuler des questions de recherche en phase avec les besoins desdites parties.
(2) de transférer et promouvoir les résultats et acquis du LMI.
Il s’agit d’accompagner les acteurs dans la co-construction d’innovations afin d’améliorer la gestion multi-leviers et multi-performante des agrosystèmes selon des critères économiques, sociaux et environnementaux.
Compte tenu de l’interdépendance des stratégies et décisions prises aux niveaux national et régional, le défi pour NAÏLA 2 est de décrypter les logiques qui permettent de développer des solutions et / ou des actions d’accompagnement adaptées aux attentes formulées durant NAÏLA 1.
- Possibilités offertes par la télédétection : cartographie des sols, état de surface, bathymétrie, bilan global de l’eau. C’est une revendication forte des parties prenantes.
- Exploitation des modèles et des protocoles de caractérisation et de suivi de la dynamique du milieu : caractérisation et suivi des propriétés fonctionnelles des sols, estimation des superficies, traçage des sédiments amont / aval, prévision des récoltes et des recharges barrages / aquifères.
- Gestion de l’eau dans les périmètres irrigués : cette problématique est considérée à deux niveaux. D’une part, il s’agit d’améliorer les systèmes irrigués par la promotion de l’autogestion et la mise à niveau des associations d’usagers, pour un meilleur service d’accès à l’eau et un meilleur suivi des consommations. D’autre part, il s’agit s’améliorer l’efficience des irrigations par l’analyse multi-performance et l’adoption de nouvelles technologies (e.g., capteurs intelligents, applications).
- Adaptation au changement climatique : il s’agit de quantifier l’impact des innovations agronomiques (e.g., pratiques culturales, choix variétaux). Ce volet bénéficie de l’appui de l’AFD (membre du CU) dans le cadre de la facilité Adapt’Action qui vise à accompagner la Tunisie vers une trajectoire de développement résiliente aux impacts du CC (Signature du Protocole d’Entente Adapt’Action entre l’AFD, Expertise France et la Tunisie. One Planet Summit – Paris, le 12 décembre 2017).